lundi 1 mars 2010

Revirement de la politique de la ville

La ville, dans les pas de la théorie de Richard Florida, tentait à tout prix d'attirer les creativ class dans ces quartiers populaires, c'était la politique "Hamburg, City of Talent". Elle vendait pour cela immeubles et terrains aux promoteurs les plus offrants, à eux de les transformer en lofts bobos et en bureaux design. Cela lui rapportait en passant beaucoup d'argent. 


Mais face à la contestation sociale, il y a eu une certaine prise de conscience. Après avoir vendu dans un premier temps des immeubles de Gängeviertel à des promoteurs par exemple, la municipalité les rachète et discute de leur avenir avec les associations du quartier. Elle engage une réflexion sur l'espace public, prenant en compte d'autres paramètres que l'argent. 


« Il faut sortir de l’idée que la seule solution pour résoudre le problème des quartiers pauvres est d’y faire venir des riches. On ne commencera pas à réfléchir à des solutions tant qu’on n’acceptera pas que c’est une prémisse totalement fausse » (Mathieu VAN CRIEKINGEN)


3 commentaires:

  1. On voit bien le panel des résistances citoyennes et artistiques, et alors comment ont réagi les "autorités" et tenants de l'approche gentrification?
    Il y a quand même de gros poids économiques dans la mêlée, donc n'y a-t-il pas trop de pression policière ou administrative? Savez-vous comment s'est fait le revirement de la politique de la ville?

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  2. de qui est la citation ?

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  3. La citation est d'un monsieur belge : Mathieu Van Criekingen, attaché au Laboratoire de Géographie Humaine de l’Université Libre de Bruxelles. Il est l’auteur de « La ville branchée : gentrification et dynamiques commerciales à Bruxelles et à Paris ». http://www.ulb.ac.be/rech/inventaire/chercheurs/2/CH7662.html

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